Les jours se suivent, se ressemblent,
Ils ne sont qu'habitudes et train-train.
D'accord, on est toujours ensemble
Mais côte-à-côte, comme astreints
À poursuivre un chemin contraint :
Le mariage…
Je l’attends au quai, sans entrain
Tout le voyage.
Ce n’est plus pour moi que sa voix tremble,
Et nos dialogues sont restreints.
Vacances, enfants nous rassemblent.
Son boulot, pénible pétrin,
L’éloigne du temps des quatrains
De not’ bel âge.
Mais s’il est resté boute-en-train,
C’est d’l’habillage.
Me voilà, comm’ disent les lutrins,
Femm’ de ménage
Et bonn’ d’enfants par amour, train
Sans aiguillage…
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