On allait et venait souvent,
Coursant les grands, toujours devant.
Galoper nous donnait des ailes :
Toujours nous partions avec plus de zèle !
Souviens-toi :
Il n’est rien que la jeunesse n’enjambe !
Souviens-toi :
Nous ne craignions pas les crocs-en-jambe !
Nos pas nous portaient loin devant
Et nous ne songions qu’aux suivants.
Nous avions la foulée rebelle :
On s’élançait pour bondir de plus belle !
Oh, souviens-toi…
Oui, souviens-toi…
Nous détalions par les ruelles,
Passant un peu comme le vent.
Repartant en se poursuivant,
Sautant toujours pardessus les marelles…
Souviens-toi :
C’était à l’âge où l’on court, où l’on flambe !
Souviens-toi :
J’avais alors, encore, mes deux jambes !
Oh, souviens-toi…
Oui, souviens-toi…
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