D'après Greg (1931-1999)
En frac et chapeau claque, moins grisé que grisonnant, au milieu des grimauds rabougris à grimaces et des gribouilles griffus que le gris lasse, je me sens grièvement gris malgré le diktat du tic-tac. Moi qui m’aigris quand je maigris, dans ce monde de villes si viles et si peu urbaines dans leur décor de grisaille, j’essaye de m’égayer des cricris des grillons égaillés ou du vol de guingois d’un griset chabraque. Même l’alouette se désole et, du tic au tac, grisolle sans grief sous ces ciels grisouteux dont les rêts sont des lacs et les arrêts des claques. Tout a pris une teinte gris fer, à l’image du grillage de ces cages d’un gris-acier grimacier qui enferment nos jardins vert-de-gris où la pie grièche a chassé la grive qui raque sur le criquet patraque.
Avec mes fins de mois ric-rac, j’ai plus l’âme d’un mistigri que d’une grisette aux hauts cris des nervis énervés du nain de Hongrie et ses égrillardes éminences grises qui traquent et qui matraquent. Ces griffons griffus restent agrippés à leurs critères criminels, dans le gris ardoise - ou fumée - des tours de béton graffitées au graphite qui grignotent nos banlieues qui ont faim de toits. Jamais à court d’un micmac ni d’une tactique, ils veulent faire passer au gril les griots à gris-gris et grimoires puis derrière des grilles des petits-gris proscrits. Face à cette injustice permanente et vraiment pestilente, critique-t-on à la criée, la justice immanente rarement imminente…
Loin du cric-crac des fric-fracs et du crin-crin quotidien, je ne vois plus que le gris-poussière des grippe-sous foutraques, des griveleurs escrocs, des grigous joueurs de trictrac et des escogriffes accros au grisbi. Ailleurs, jamais à court d’un trac ni d’un tract, des gobeurs de griottes et des faces à grimaces, griffonnées de maquillage, font grise mine du matin au soir alors que leurs gitons et leurs gigolos sont noirs du soir au matin. Oui, ici, dans leurs nuits de bric-à-brac où s’envolent les briques, tous ces chats sont grivois alors que les souris, gribouillées de grimage, restent pattes de velours et fringues dégriffées sous le feu grigne de leurs yeux gris-bleu. Aussi, celles qui sabordent ce qui déborde comme celles qui ont amplifié une nature atrophiée seront, au bout de la nuit, à court de griffes et la crinière en crise, moins grisées que grises, réduites au string minimum pour un aller simple, en vrille et en vrac, au bout de l’ennui dans un clic-clac si rien ne se détraque.
À l’horizon des Grisons, nom d’un grizzli, hors mes barriques et ma baraque, tout n’est que pluie - flic-flac - et flaques sous des ciels gris-perle, pour les cellules grises d’un adepte non du crack mais du couac et du crayon gris !… Mais il en faut plus pour que je craque, ventre Saint-Gris !
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