Las de lanterner, de rester en carafe,
Autrement dit d’encor’ peigner la girafe
Ou, pis, de laisser pisser le mérinos,
Je ronge les mots comme le chien son os,
Avec dans la voix une envie de cigale
Et des légions de fourmis dans les idées.
Voilà pourquoi j’ai une telle fringale
D’offrir des fables quelque peu débridées.
Ça ne fait pas, ma foi, de bien grandes œuvres
Car je vous fais avaler tant de couleuvres,
Vous dont on mange la laine sur le dos
Comme à un mouton. À l’orée du dodo,
Face à vos silences, à votre dilemme,
Je sens, las, que vous oubliez que mes champs
Ont un charme d’antan, un humour que j’aime
À croire assez fin pour ne pas nuire au chant.
Vrai, fier comme un pou, j’en fais des brouettes
Avec un canard boiteux, pas très chouette
Quand trop il ménage la chèvre et le chou,
Ou les aventures d’un juge mandchou
Qui, pris sans vert, joue toujours la fine mouche.
Ces histoires, pas piquées des hannetons,
Certains vents me les soufflent en escarmouche
Et je vous les sers, pas toujours de très bon ton.
Sans faim et sans fin, je les baye aux corneilles
Qui vous les offrent en gerbes, en corbeilles,…
À vous qui baillez d’ennui dans le réel,
Pour vous faire rêver, péché véniel.
Cette roupie de sansonnet qui exaspère
Parfois, intrigue souvent ou sonne faux
Pour certains, mi-chèvre mi chou je l’espère
Opus, et donc… j’attends. Mais point trop n’en faut.
Autrement dit d’encor’ peigner la girafe
Ou, pis, de laisser pisser le mérinos,
Je ronge les mots comme le chien son os,
Avec dans la voix une envie de cigale
Et des légions de fourmis dans les idées.
Voilà pourquoi j’ai une telle fringale
D’offrir des fables quelque peu débridées.
Ça ne fait pas, ma foi, de bien grandes œuvres
Car je vous fais avaler tant de couleuvres,
Vous dont on mange la laine sur le dos
Comme à un mouton. À l’orée du dodo,
Face à vos silences, à votre dilemme,
Je sens, las, que vous oubliez que mes champs
Ont un charme d’antan, un humour que j’aime
À croire assez fin pour ne pas nuire au chant.
Vrai, fier comme un pou, j’en fais des brouettes
Avec un canard boiteux, pas très chouette
Quand trop il ménage la chèvre et le chou,
Ou les aventures d’un juge mandchou
Qui, pris sans vert, joue toujours la fine mouche.
Ces histoires, pas piquées des hannetons,
Certains vents me les soufflent en escarmouche
Et je vous les sers, pas toujours de très bon ton.
Sans faim et sans fin, je les baye aux corneilles
Qui vous les offrent en gerbes, en corbeilles,…
À vous qui baillez d’ennui dans le réel,
Pour vous faire rêver, péché véniel.
Cette roupie de sansonnet qui exaspère
Parfois, intrigue souvent ou sonne faux
Pour certains, mi-chèvre mi chou je l’espère
Opus, et donc… j’attends. Mais point trop n’en faut.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire