Cycle pyrénéen
Au loin, alors que la nuit défaille,
Le soleil effeuille chaque faille,
Dévoile chaque éboulis pierreux
Mais ombre, pudique, chaque creux
De gris timides et de bleus sombres
Que les chaos accrochent, peureux,
Privés de leur intime pénombre.
Ses rayons, prévenants aspics,
Dévêtent, peu à peu, tout le pic
Le font rosir de plaisir, plus tendres
Quand ils caressent sa pointe. Cendre
Est le ciel qui était d’un noir brut,
Ton que gardent les nues en méandres
S’estompant à tous les azimuts.
Chaque aspérité, dorée de lune,
S’ocre en s’esquissant. Main opportune,
Le matin dénude les reliefs,
Un à un. Nul n’en fait grief
Au jour offrant ce déshabillage
Si lent, et pourtant toujours trop bref,
Du pays pudique des feuillages.
Le soleil effeuille chaque faille,
Dévoile chaque éboulis pierreux
Mais ombre, pudique, chaque creux
De gris timides et de bleus sombres
Que les chaos accrochent, peureux,
Privés de leur intime pénombre.
Ses rayons, prévenants aspics,
Dévêtent, peu à peu, tout le pic
Le font rosir de plaisir, plus tendres
Quand ils caressent sa pointe. Cendre
Est le ciel qui était d’un noir brut,
Ton que gardent les nues en méandres
S’estompant à tous les azimuts.
Chaque aspérité, dorée de lune,
S’ocre en s’esquissant. Main opportune,
Le matin dénude les reliefs,
Un à un. Nul n’en fait grief
Au jour offrant ce déshabillage
Si lent, et pourtant toujours trop bref,
Du pays pudique des feuillages.
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