Sur Le petit cheval
(Paul Fort & Greoges Brassens)
Ce gamin dans ses mauvais temps,
Qui n’étaient que hargne et rage,
Se rêvait déjà président :
Tous derrière !
Tous derrière !…
Se voyait notre président :
Tous derrière et lui… devant !
Quand il eut passé cinquante ans,
À tant vendre son image
Et son amitié, de temps en temps,
Las derrière,
Las derrière,…
Oui, son amitié de temps en temps,
Las derrière. Pas devant.
Ambitieux et mécontent,
C’est lui qui fit le sillage.
La lippe, l’œil et le mot méchants,
Tous derrière,
Tous derrière,
La lippe, l’œil et le mot méchants,
Tous derrière… et lui devant.
Ainsi, il devint président,
Cavalant dans les sondages.
Alors il fut enfin content :
Tous derrière !
Tous derrière !
Oh oui, il en prit du bon temps :
Tous derrière et lui… devant !
Mais rien ne dure longtemps :
Des électeurs des plus sages
Le renvoyèrent au néant ;
Oui derrière,
Loin derrière,…
Oui, le condamnèrent au néant.
Lui derrière… Un autr’ devant !
Depuis, s’agitant, par tous temps,
Il trouv’ toujours le courage
De se remettre au premier rang.
Pas derrière.
Plus derrière.
Y’a qu’au tribunal, qu’c’battant,
On n’le voit jamais devant !
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