Tac, tic, tac, court la petite aiguille,
Talonnant nos pas en haletant,
Tour à tour incitant, inquiétant,…
Tac, tic, tac, court la petite aiguille,
Sans pause et sans peine, tous les instants
S’enchaînent et s’égrainent, entêtants,
Sur un ton tout en tics :
Tac, tic, tac, tic, tac, tic,…
Comme nous fait suer la scie
Du chant obsédant des aiguilles,
En condamnant souvent nos “si”
À suivre d’éternels lacis.
Chaque heure, elles nous banderillent
Ne nous laissent que des sursis.
Tac, tic, tac, trotte la plus longue aiguille
Qui se promène en tout précipitant
Clopinant, talonnant et irritant,…
Tac, tic, tac, trotte la plus longue aiguille
Arpentant le rond cadran, tant et tant,
Elle qu’on voudrait parfois s’arrêtant.
Tac, tic, tac, tic, tac, tic…
C’est piqûre d’aspic !
À suivre d’éternels lacis,
Ces aiguilles qui, toujours, brillent
Ne nous laissent que des sursis
Jusqu’à ce que l’on soit rassis :
Chaque jour, elles nous engrillent
Qu’on soit mal sis ou mieux assis.
Tac, tic, tac, se traîne la grosse aiguille,
En trompant celui qui va végétant.
Tac, tic, tac, se traîne la grosse aiguille
Qui ramène à elle l’impénitent
Qui jouerait le temps en intermittent.
Son pas sec n’est pas chic :
Tac, tic, tac, tic, tac, tic !
Comme nous font suer la scie
Des aiguilles qui, toujours, brillent
En condamnant souvent nos “si”
Jusqu’à ce que l’on soit rassis :
Chaque heure, elles nous banderillent
Qu’on soit mal sis ou mieux assis.
Talonnant nos pas en haletant,
Tour à tour incitant, inquiétant,…
Tac, tic, tac, court la petite aiguille,
Sans pause et sans peine, tous les instants
S’enchaînent et s’égrainent, entêtants,
Sur un ton tout en tics :
Tac, tic, tac, tic, tac, tic,…
Comme nous fait suer la scie
Du chant obsédant des aiguilles,
En condamnant souvent nos “si”
À suivre d’éternels lacis.
Chaque heure, elles nous banderillent
Ne nous laissent que des sursis.
Tac, tic, tac, trotte la plus longue aiguille
Qui se promène en tout précipitant
Clopinant, talonnant et irritant,…
Tac, tic, tac, trotte la plus longue aiguille
Arpentant le rond cadran, tant et tant,
Elle qu’on voudrait parfois s’arrêtant.
Tac, tic, tac, tic, tac, tic…
C’est piqûre d’aspic !
À suivre d’éternels lacis,
Ces aiguilles qui, toujours, brillent
Ne nous laissent que des sursis
Jusqu’à ce que l’on soit rassis :
Chaque jour, elles nous engrillent
Qu’on soit mal sis ou mieux assis.
Tac, tic, tac, se traîne la grosse aiguille,
En trompant celui qui va végétant.
Tac, tic, tac, se traîne la grosse aiguille
Qui ramène à elle l’impénitent
Qui jouerait le temps en intermittent.
Son pas sec n’est pas chic :
Tac, tic, tac, tic, tac, tic !
Comme nous font suer la scie
Des aiguilles qui, toujours, brillent
En condamnant souvent nos “si”
Jusqu’à ce que l’on soit rassis :
Chaque heure, elles nous banderillent
Qu’on soit mal sis ou mieux assis.
Illustration : Camille Lesterle, février 2015
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