Petite fable affable
Un chaton se prenait pour un fauve,
De ceux dont l’ombre fait qu’on se sauve.
Par la couleur, pensait-il, il tenait
Du lion. Son air le maintenait
Dans l’illusion de majesté
Que nul ne pouvait lui contester.
Son cri l’apparentait aux panthères.
Il effrayait jusqu’au ver de terre
Quand il résonnait entre les murs
Lui faisant un gîte doux et sûr.
Son regard était celui du tigre.
Il lui suffisait d’un coup d’œil, et bigre,
On mourait ou fuyait au plus loin,
Se faisant dessous comme un sans-soin !
Sûr de son fait, la mine altière,
Il vaquait entre deux litières,
Semant la terreur dans la maison,
Des serpillères aux salaisons,
Terrorisant les géraniums,
Effrayant l’eau de l’aquarium,…
Puis, un jour, il se vit dans la glace,
Comprit qu’il n’était pas de la race
Des grands maîtres de sa nation.
Ainsi notre animal de boudoir
Sut qu’il n’est de pire miroir
Que sa propre imagination !
De ceux dont l’ombre fait qu’on se sauve.
Par la couleur, pensait-il, il tenait
Du lion. Son air le maintenait
Dans l’illusion de majesté
Que nul ne pouvait lui contester.
Son cri l’apparentait aux panthères.
Il effrayait jusqu’au ver de terre
Quand il résonnait entre les murs
Lui faisant un gîte doux et sûr.
Son regard était celui du tigre.
Il lui suffisait d’un coup d’œil, et bigre,
On mourait ou fuyait au plus loin,
Se faisant dessous comme un sans-soin !
Sûr de son fait, la mine altière,
Il vaquait entre deux litières,
Semant la terreur dans la maison,
Des serpillères aux salaisons,
Terrorisant les géraniums,
Effrayant l’eau de l’aquarium,…
Puis, un jour, il se vit dans la glace,
Comprit qu’il n’était pas de la race
Des grands maîtres de sa nation.
Ainsi notre animal de boudoir
Sut qu’il n’est de pire miroir
Que sa propre imagination !
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