À travers la brume dont le blanc s’effiloche
Rougit soudain un soleil qui semble tout proche.
Bientôt il brillera mais sans brûler plus fort.
Et dans la blonde lumière dont il arrose
Cette nature, il fait l’air frais palpable et rose.
D’averses de feuilles battu, le bois s’endort
Sur un lit épais de cuivre, de rouille et d’or.
Mon pas y vadrouille et, souvent, s’y embrouillent
Mes idées quand accourt ce confus point du jour
Pour animer un peu le sylvestre séjour.
Pour accueillir l’hiver, les branches se dépouillent.
À cette nudité Borée cherchera pouilles
De ses mortels baisers en bises sans amour
Qui, déjà, s’accrochent aux troncs nus et aux roches
Alors qu’assourdi, au loin, me vient un son de cloche.
C' est tres doux, feutré et coloré
RépondreSupprimerMerci beaucoup. J'aime à peine avec les mots…
Supprimer