Mosaïque de poésies prosaïques & de proses poétiques

parfois sous forme d'aphorismes, de chansons et surtout de fables…

samedi 13 janvier 2024

QUAND L’HIVER QUI TRIMARDE S’ATTARDE

Sur une photo de M.-Y. Custeau (11 décembre 2023) 

La ville fendarde parait campagnarde
Quand, par mégarde, de grand blanc elle farde
Hardes criardes et puis braillardes guimbardes ;
Il donne à la gaillarde un air de vieillarde
En perruquant ses mansardes où l’on lézarde.

Les rues plus vivables, un peu moins jobardes,
Baissent la garde et soudain s’acagnardent,
Hagardes, à l’heure où la neige s’y hasarde.
La cité babillarde se fait flemmarde
Quand on musarde ou qu’on va à la moutarde.

Ainsi notre flambarde se fait ringarde.
Oui, cette furibarde devient geignarde,
Étouffant voix bavardes tout en brocardes :
Elles sont moins vachardes, plus rondouillardes,
Depuis qu’ont fuit les bancs d’outardes pleurardes.

Elle se fera moins blafarde et cafarde
Aussi, quand Phœbus dardera ses échardes
Paillardes pour pailleter l’ivoire carde,
Vétillarde sur ses grands airs qu’elle garde,
Braillarde à souhaits et, tout à son gré, fêtarde.



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