La plaine s’épuise sous le pas de cette ombre.
Ignorant d’où il vient, las, dans cette pénombre.
Fuyant le crépuscule, il n’est pas certain
D’aller vers une aube, d’arriver au tain
D’une aurore fanant enfin l’éternelle
Nuit qu’est sa vie d’errant qui, là, se fait la belle.
Lui, le migrant rebelle aux récurrents malheurs,
À la fatalité voué, il est douleurs,…
La plaine déchire fort le pied de cette ombre,
Car ce sont pierres que les profiteurs sans nombre,
Des passeurs aux escrocs, des mafieux aux voleurs,…
Viendra la mer qui lui offrira ses couleurs,
Ses espoirs, même si d’égoïstes libelles
Voudraient qu’elle lui soit mort, la disent poubelle,
Veulent des frontières comme murs de fortin
Face à l’exploité, au dépouillé importun.
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