Petite fable affable
Un putois se plaignait au vieux sanglier
D’être un paria des bois, un particulier
Que l’on n’aime pas voire que l’on déteste,
Que l’on fuit au plus loin quand, lui, il vient,
Comme le pire des présages funestes,
Ou comme le plus laid des amphibiens.
Le putois ajoute : « On se tait à mon approche !
Le monde est méchant, le cœur de tous est roche. »
Ce sanglier-là n’aime pas la boue
Mais il conclut, la voix traînante de flemme :
« Difficile de résoudre votre problème
Car, hélas, ce dont vous souffrez,… c’est de vous ! »
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