Depuis l’automne, à tout le moins,
Les arbres nus tendent leurs mains
Pour implorer la bénédiction des cieux
Devenus sourds aux prières de leur tronc soucieux.
Hélas, ces orants aux bras maigris
En resteront l’âme à sec, le coeur aigri.
Résonne leur plainte jusqu’à nous. On les plaint,
Leur fait écho mais pas de larme d’en haut ne vient…
Depuis des dizaines d’années, au moins,
Des enfants vont nus sans goutte ni gain,
Espérant générosités d’un monde vieux,
Aveugle à leurs malheurs et douleurs, n’ayant d’yeux
Que pour ses intérêts et foldingueries,
Ne soignant plus que sa panse abougrie,…
Raisonne son ego pour que tourne à plein
Son éco’. Nul espoir de ce côté ne vient…
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