Sur une photo de Marc-Yvan Custeau
Alors qu’enfin se déplient leurs chaudes lumières,
Les nues jettent un voile pudique, jà rosi,
Sur l’été qui finit sans s’achever, saisit
Par les mains des buissons et les doigts des bruyères.
Cette mousseline vaporeuse, tissée
De brumes, là, esquisse et estompe les formes
De Dame Nature quittant son uniforme
De verdures, tout en froissés et en plissés.
Et puis, l’invisible enfin nous devient sensible,
Sous un ciel qu’Eos trame de soufre et coud d’or ;
La gaze est résille alors que la nuit s’endort.
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