Sur une photo de Marc-Yvan Custeau, 21 décembre 2024
La terre fume l’eau qu’elle a bu
Jusqu’à, je le crois, n’en pouvoir plus.
Et cette aurore, parée de brumes,
Lève le rideau obscur d’une nuit,
En tissant de vaporeuse écume
Des heures qui se meurent d’ennui.
Les roseaux que le vent banderille
Nous jouent les harpes éoliennes et brillent
D’une rosée fraîche où ce levant
Abreuve quelques rayons timides.
L’air embué, semble lent, mouvant
Sa traîne de gaze, floue, humide.

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