D’après une œuvre de Camille Lesterle
& Octobre de Francis Cabrel
& Octobre de Francis Cabrel
Dans la psyché l’image est franche
Et mutilée comme l’est ma peau blanche
Ma cicatrice est un tattoo :
J’ai perdu tout atout.
Octobre est perché sur la branche
De jours qui plus encor’ enchaînent
Mon corps qui supporte mal cette allène.
Peut-être est-il trop tard
Pour aimer plus d’un soir ?
Octobre donne la migraine
Aux amants, aux princes charmants,
Quand on porte au flanc
Le souvenir d’un sein à peine
Perdu ; l’ombre de son frère me gêne.
Qui m’offrira des fleurs
Pour flétrir ma douleur
Et pour que je n’ai pas Octobre en haine ?
Ta main amie qui me câline
Et j’oublie qu’Octobre est une vermine ;
Tu formules un doux vœu,
Tes doigts font des aveux,
Et j’oublie ce sein qui me mine.
Pour que demain me viennent cheveux blancs
Et petits-enfants ça coûte un sein. Peine
Perdue ? L’ombre de son frère me gêne…
Qui m’offrira de fleurs
Pour flétrir ma douleur
Et pour que je n’ai pas Octobre en haine ?
L’épreuve ne fait pas renaître,
Mais tes attentions m’aident encor à être,
Au-delà de mon corps,
Du mal qui s’y endort :
Octobre n’sera pas mon maître !
Au-delà de mon corps,
Du mal qui s’y endort :
Octobre n’sera pas mon maître !
Illustration : Camille Lesterle
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