Petite fable affable
Près des hêtres, dans les aîtres
D’une des vieilles fermes du bourg
Que hantaient des pauvres êtres
Payant mal leur terme et leurs débours,
Vivait, en se rêvant maître
Du lieu, un renard qui voulait
Bouter ces porteurs de guêtres
Dont il mangeait les poulets.
Très à la fureur, tous nos bonshommes
Pestaient contre roberies
Tout en roueries dont on se savait plus la somme,
Toutes violentes voleries
Qui déquiétaient les femmes de ces rustiques,
Craignant fort pour leurs enfants.
Quand les rustauds pensaient repue et viatiques.
Goupil allait piaffant
De se voir plus puissant qu’un héros antique,
De tous et tout triomphant.
D’une des vieilles fermes du bourg
Que hantaient des pauvres êtres
Payant mal leur terme et leurs débours,
Vivait, en se rêvant maître
Du lieu, un renard qui voulait
Bouter ces porteurs de guêtres
Dont il mangeait les poulets.
Très à la fureur, tous nos bonshommes
Pestaient contre roberies
Tout en roueries dont on se savait plus la somme,
Toutes violentes voleries
Qui déquiétaient les femmes de ces rustiques,
Craignant fort pour leurs enfants.
Quand les rustauds pensaient repue et viatiques.
Goupil allait piaffant
De se voir plus puissant qu’un héros antique,
De tous et tout triomphant.
Il avait réduit à quia tous les pièges,
Éventé tous les guetteurs,
Et rusé les chasseurs à faire le siège
De cet endroit en tout heur.
Il crut la partie gagnée quand, de guerre lasse,
On attela canassons
Aux chariots et fit ses bagues. On quittait la place
De toute guise et façon.
L’humain s’ensauvant, le renard en son domaine
Parada, en riant prou,
De la crête rabattue des Marie-Germaine
Poussant si fort à la roue,
De la queue basse des gautiers Guillaume
« Qui quitte la partie perd !
Fit-il à l’adresse de ces Hommes,
Et la gagne sans impair
Qui n’abandonne jamais et rien, Pauvr’ Pommes.
Pas besoin d’être un expert ! »
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