Toi l’amie de toujours, celle des premiers jours,
Avec qui j’ai couru les plaines de l’enfance
Et gravi les collines de l’adolescence,
Toi qui connais les ajours, les ombres de mes jours,
Te reverrai-je un jour, avant l’heure des toujours,
Puisque est vendue la maison jadis prospère
Des premiers bonjours, des derniers beaux jours
Et enterré, pour la seconde fois, mon père ?
J’ai perdu plus que des murs, très à contre-cœur :
J’ai laissé sous ce toit beaucoup de moi peut-être,
Et un peu de toi, ma petite sœur de cœur.
Je resterai, quoi qu’il puisse t’apparaître,
Fidèle à nos souvenirs et à ce passé
Où tu trônes, le temps nous ayant dépassés…
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