Petite fable affable d’après
Des grenouilles d’Ésope
L’été est trop chaud. Trop long. La mare asséchée
Voit mourir ses poissons et fuir ses grenouilles.
Ces dames veulent alors coasser, bien cachées
Dans l’ombre mouillée d’un fort vieux puit où ne grouillent
Point d’insupportables voisins, bien à l’abri
D’un soleil vainqueur qui déjà leur a tant pris.
« Ainsi, on ne manquera jamais de liquide !
Disaient tout haut ces batraciens intrépides »
L’été est trop chaud. Trop long. Le puits voit baisser
Tant son niveau d’eau que nos faces de gargouilles
Ne peuvent en sortir, et meurent harassées.
Qu’est-il arrivé à la tripotée d’andouilles
Dont je parle ? Elles n’ont pas compris que le plus
N’est pas le mieux, comme beaucoup d’olibrius !
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