Petite fable affable d’après
Des deux coqs & du faucon d’Ésope
Ayant vaincu en un combat singulier
Et, selon les dires, en restant régulier,
Son rival, un freluquet, ce coq-là
Tout en haut de son tas de fumier alla
Clamer à la face du ciel sa victoire
On ne peut plus justifiée, méritoire,
Refusant ainsi à tout le poulailler
Le droit d’en douter ou de la pinailler.
Il avait été habile, adroit, et, mieux, sage
Malgré sa complexion, en dépit de l’âge.
Il était donc le seul digne de régner.
Foin d’épilogue ou, las, ça allait saigner.
Un milan entendant ces éclats arrive,
Fond sur lui pour l’emporter sur d’autres rives
En disant : « Ne laisse jamais un moment
De vanité obscurcir ton jugement ! »
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