Mosaïque de poésies prosaïques & de proses poétiques

parfois sous forme d'aphorismes, de chansons et surtout de fables…

vendredi 1 février 2013

CORPS À CŒUR

Quand tout, toujours, nous accule,
Peut-on, là, chanter ces mains,
Dont l’élan lent te basculent,
Bienvenues sur ce corps nu,
Reconnu en continu,
 Jusqu’au bout du crépuscule ?

Quand tous, partout, spéculent,
 Peut-on, là, chanter ces reins
Dont lent élan me bouscule,
Tout en fougue retenue
Tout en fugue maintenue,
Loin de ceux des opuscules ?!

Tout, désormais, se macule
Car la chair n’est que désirs,
Pas don de soie, abandon de soi,…
Et tout, chez nous, se calcule,
Car la chair n’est que plaisirs
Par abandons de soie, dons de soi…
Et le reste est ridicule !

Quand on veut tout minuscule,
Peut-on, là, chanter ces seins,
Monticules majuscules,
Loin du délit d’hallali
Sur la lie lasse des lits,
Sans en faire un fascicule ?

Et quand tout s’immatricule,
Peut-on, là, chanter ce saint
Des saints, tendre réticule,
Lis embelli qui nous lie
De délices en délits,
Loin d’aucunes pellicules ?!

Tous, désormais, gesticulent
Car la chair n’est que désirs,
Pas don de soie, abandon de soi,…
Et tous se désarticulent
Car la chair n’est que plaisirs
Par abandons de soie, dons de soi…
Pour l’arrondi du pécule !

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