« Plus je me fais de cheveux, moins j’en ai ! » Je l’ai écrit, le dis et le maintiendrai contre vagues et couleurs. Moi qui, bagarreur, les ai eus si souvent en bataille, j’ai beau les couper en quatre, me les ôter de la langue et de la soupe, j’en ai bien moins sur le caillou qu’au temps jadis où je les avais au vent. Ça vous la coupe ? Moi ça me hérisse !…
Je les perds, me dit-on, et pourtant je suis du genre ordonné et ne perds rien d’autre… et si c’est le cas je ne me souviens plus trop quoi. Et dire qu’à un cheveu près, j’aurais pu avoir la toison de Samson, moi qui les avais légers et, comme le persil, plats ou frisés selon la saison… voire gras comme mon humour et secs comme mon humeur dont les teintes et reflets ne tiennent, souvent, qu’à un cheveu… tondu sur un œuf quelconque !
Je ne voudrais faire dresser sur ma tête les derniers qui y campent avant qu’ils ne décampent, mais j’ai bien peur que cela ne s’aggrave car, bien que je n’aie jamais eu mal aux cheveux, ils s’abîment et meurent un à un, sans tresse ni natte. Seraient-ils de mèche ? Je voudrais bien prendre le mal à la racine mais j’ai beau tirer toutes les occasions par les cheveux, même fourchus, et passer la main dans les miens, une fois qu’ils se sont cassés aucun ne revient me voir… Ils me laissent implants, hormis le dernier carré de fidèles qui me couronne… pour combien de temps ? Oui, je l’avoue, à leur sujet, je commence à me faire des cheveux blancs ; et même si je voue à ces-derniers le plus grand respect, c’est raide mais cela ne me réjouit guère !
Épi, vous me direz, perruches à perruques et cheveux d’anges ou moumouteux adeptes des cheveux de Vénus, qu’il n’y a pas là de quoi s’arracher les cheveux. Certes. Mais ce sont les miens dont on parle et j’y tiens, car aussi fins - “brillants”, devrais-je dire - que mon esprit, j’en ai besoin parce que c’est par eux que je tire bien de ces raisonnements aussi creux qu’eux qui ondulent au vent de ma réflexion. Mais je cesse de vous casser les couettes car je ne veux pas me prendre aux cheveux (hirsutes) avec eux, bref me les crêper !
Je les perds, me dit-on, et pourtant je suis du genre ordonné et ne perds rien d’autre… et si c’est le cas je ne me souviens plus trop quoi. Et dire qu’à un cheveu près, j’aurais pu avoir la toison de Samson, moi qui les avais légers et, comme le persil, plats ou frisés selon la saison… voire gras comme mon humour et secs comme mon humeur dont les teintes et reflets ne tiennent, souvent, qu’à un cheveu… tondu sur un œuf quelconque !
Je ne voudrais faire dresser sur ma tête les derniers qui y campent avant qu’ils ne décampent, mais j’ai bien peur que cela ne s’aggrave car, bien que je n’aie jamais eu mal aux cheveux, ils s’abîment et meurent un à un, sans tresse ni natte. Seraient-ils de mèche ? Je voudrais bien prendre le mal à la racine mais j’ai beau tirer toutes les occasions par les cheveux, même fourchus, et passer la main dans les miens, une fois qu’ils se sont cassés aucun ne revient me voir… Ils me laissent implants, hormis le dernier carré de fidèles qui me couronne… pour combien de temps ? Oui, je l’avoue, à leur sujet, je commence à me faire des cheveux blancs ; et même si je voue à ces-derniers le plus grand respect, c’est raide mais cela ne me réjouit guère !
Épi, vous me direz, perruches à perruques et cheveux d’anges ou moumouteux adeptes des cheveux de Vénus, qu’il n’y a pas là de quoi s’arracher les cheveux. Certes. Mais ce sont les miens dont on parle et j’y tiens, car aussi fins - “brillants”, devrais-je dire - que mon esprit, j’en ai besoin parce que c’est par eux que je tire bien de ces raisonnements aussi creux qu’eux qui ondulent au vent de ma réflexion. Mais je cesse de vous casser les couettes car je ne veux pas me prendre aux cheveux (hirsutes) avec eux, bref me les crêper !
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