J’ai, quand le temps se fait abîme,
La nostalgie du noir et blanc,
De ces acteurs qui pantomiment
Et qui, tout en faisant semblant,
Dans un décor carton-fer-blanc,
Simples et chastes
Touchaient âmes et cœurs, comblant
Toutes les castes…
J’ai, dans ce monde d’anonymes
La nostalgie du noir et blanc,
De ces clichés sombres, sublimes,
Émouvant, sans vil faux-semblant,
Dans un clair-obscur accablant
Ou par contrastes,
Les esprits forts, les moins tremblants,
Les enthousiastes,…
Car la couleur est, c’est troublant,
Souvent néfaste
À la douleur qui va doublant
Joies et faste…
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