Diable, c’est plus un pauvre diable qu’un mauvais diable celui qui se tire lui-même par la queue parce que sa vie est devenue un enfer depuis plus d’un an ferme. Ce jeu est diablement dangereux, certes, mais il n’a rien de diabolique : personne n’a vraiment envie de donner - il vaut mieux vendre par les temps qui courent - son âme au Diable sans jurer ses grands dieux d’y être contraint. Il le fait parfois dans l’enfer du jeu ou celui de la drogue, malgré lui, en quête de paradis artificiels où l’on va quand Dieu, dont les maisons ne sont pas toujours hospitalières, ne reconnaît plus les siens pour qu’Il vous rappelle à Lui. C’est que l’on n’a plus alors ni Dieu ni maître, vingt dieux. Il faut dire qu’il n’est après tout de paradis sur terre que fiscal et je ne fais pas le Malin… puisque je le suis !
Par contre, ce n’est pas l’envie qui manque, Grands Dieux, quand on a un mal de tous les diables à joindre les deux bouts, de tout envoyer au diable, voire au cinq cents diables, mille dieux !… Ne crions pas comme un diable diabétique contre ceux qui l’ont fait même si, à cause de cela, ils se retrouvent, après une lente et longue descente aux enfers, au diable vauvert ou dans l’enfer de l’enfermement, fermement, tous les jours que Dieu fait.
Nul à la vérité, sans se faire l’avocat du diable, quoi qu’on en dise, n’est au paradis mais on en trouve moins encore qui aimeraient à pactiser avec le Diable même si c’est tentant de faire, en passant, quelques diableries. Non, ce n’est pas Dieu possible. Et ce dernier sait, mieux que quiconque, que c’est parfois en le fuyant qu’on le rencontre, l’autre, ses pompes et ses œuvres, car l’enfer est pavé de bonnes intentions… Que Dieu qui n’est pas à vendre en soit donc loué !
Bien sûr, il en est qui se donnent à Dieu et ne l’emporteront pas au paradis, et d’autres qui sont des diables d’hommes, ne craignant ni ne connaissant ni dieu ni diable, de grands diables souvent, ou des femmes ayant le diable au corps, rarement fringuées à la diable, qui font le diable à quatre… voire à plus, les diablesses, avec des dieux du stade. Mais ce que femme veut, Dieu le veut, dit-on même si d'ordinaire Satan bouche un coin… ou deux. Alors… Quoi qu’il en soit, est-ce suffisant, que diable ou bon dieu c’est selon, pour quitter son petit coin d'Éden pour aller - parce qu’on vous y a envoyé, souvent ! - au diable dans un train d’enfer et devoir souffrir comme un damné à jamais condamné se débattant pour les siècles des siècles comme un beau diable ?
Nom de Dieu que le Diable m’emporte, moi qui suis plutôt un bon petit diable depuis l’âge des diabolos et des dents en fer, moi qui m’agite et me démène par trop comme un diable mais n’en est point la beauté, bref qui n’ai rien d’un dieu, si je n’ai pas raison. En diable !
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