Version chanson
Plic, Ploc, Plic, Ploc, Plic, Ploc, Plic.
Les nues d'un grain noir sont pleines
Quand la pluie que, seul, j’épie,
Picote la plume aux pies
Et plie l’épi dans la plaine.
Plic, Ploc, Plic, Ploc, Plic, Ploc, Plic.
Elle tombe, en paix, sans peine,
Cette pluie-là que j’épie
Et qui picore, c’est bien pis,
Lasse, et mes plaies et mes peines.
Plic, Ploc, Plic, Ploc, Plic, Ploc, Plic.
Plic, Ploc, Plic, Ploc, Plic, Ploc, Plic.
Car cette pluie plisse et pique
Mes yeux soudain tout emplis,
En donnant, comme on supplie,
À mon dépit la réplique.
Plic, Ploc, Plic, Ploc, Plic, Ploc, Plic.
Les cieux au soir, sans répit,
Pleurent sur tous les replis
De mon cœur et sur leurs plis
Dans mon âme bien tapis.
Plic, Ploc, Plic, Ploc, Plic, Ploc, Plic.
Plic, Ploc, Plic, Ploc, Plic, Ploc, Plic.
Alors, mes yeux, à la peine,
Pleuvent, en coupes remplies,
Car la pluie me multiplie,
Las, et les plaies et les peines.
Plic, Ploc, Plic, Ploc, Plic, Ploc, Plic.
Or la pluie reprend haleine
Devient un rideau sans pli ;
Et puis ploient, jusqu’à complies,
Sous son poids, piquets sur les plaines.
Plic, Ploc, Plic, Ploc, Plic, Ploc, Plic.
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