Ma foi, elle est trop courte la vie
Pour nos rêves et pour nos envies,
Jamais assoupis et jamais assouvies
Pour ces projets peuplant de leur ronde,
Nos têtes courant le vaste monde…
Mais il est bien trop petit le monde
Pour qui a mis ses jours dans la fronde
D’un désir poli en pierres rondes,
Ces courts moments et ces brefs instants
Contrant, parfois, la lenteur du temps…
Car il est si rapide le temps,
Trottant le jour, jamais hésitant
Pour les contretemps, le juste-à-temps,
Galopant la nuit au fil de songes
Qui nous égayent de leurs mensonges…
Même s’ils sont tristes ces mensonges,
Qui nous sont souvent comme une longe,
Que, sans plaisir, toujours on rallonge,
Libérant nos vouloirs asservis,
Épiçant la longueur de la vie…
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