Comme un patriarche,
Poil blanchi, dos voûté
Mais à la vie arc-bouté,
J’attaque les marches
Et ne vais pas les goûter :
On m’en a, las, ajouté,
Là, dessous cette arche.
C’est pour me dérouter.
Et, peut-être m’en bouter.
Mais j’ai, pour la marche,
Mes bons vieux souliers cloutés…
J’y faisais des sarches :
J’ai embouté, rabouté,…
Ça ne m’a pas ragoûté
Mais j’ai jamais filouté !…
Comme un patriarche,
Moi, je me traîne, encroûté,
Le pas fort caoutchouté,
Moins que je ne marche.
J’en suis, ma foi, dégoûté
De ce qu’un pas peut coûter.
À caus’ d’ma démarche,
D’pas venir j’ai redouté…
Ça résonne, hein, écoutez,
Là, dessous cette arche
Qu’un jeunot a coucouté,
Où ma matriarche,
Sur sa lèvre veloutée,
Viendra, à ne pas douter…
On s’y empapaoutait…
Faut pas le youyouter !
Poil blanchi, dos voûté
Mais à la vie arc-bouté,
J’attaque les marches
Et ne vais pas les goûter :
On m’en a, las, ajouté,
Là, dessous cette arche.
C’est pour me dérouter.
Et, peut-être m’en bouter.
Mais j’ai, pour la marche,
Mes bons vieux souliers cloutés…
J’y faisais des sarches :
J’ai embouté, rabouté,…
Ça ne m’a pas ragoûté
Mais j’ai jamais filouté !…
Comme un patriarche,
Moi, je me traîne, encroûté,
Le pas fort caoutchouté,
Moins que je ne marche.
J’en suis, ma foi, dégoûté
De ce qu’un pas peut coûter.
À caus’ d’ma démarche,
D’pas venir j’ai redouté…
Ça résonne, hein, écoutez,
Là, dessous cette arche
Qu’un jeunot a coucouté,
Où ma matriarche,
Sur sa lèvre veloutée,
Viendra, à ne pas douter…
On s’y empapaoutait…
Faut pas le youyouter !
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