Petite fable affable
Une jeune abeille, tout sucre et tout miel,
Se présente au rapport devant sa mère et reine.
« Au lieu où tu allas, comment est le ciel ?
- Ni nuages ni vent, ma grande souveraine.
- Mais, ma fille, est-il bleu ? Est-il gris ? Est-il noir ?
- Je ne sais et ne peux retourner : il fait soir.
- Soit ! Toi qui vis ces prés, là-bas, qu’est-ce qu’ils offrent ?
- Peu de coquelicots et guère de bleuets.
- Mais pour le reste, du bon pollen pour nos coffres ?
- Je l’ignore mie. Je n’ai pas vu de genêts.
Peu de crocus. Point de lys,… ni de bruyères. »
Répond, en faisant sa sucrée, notre ouvrière.
« Hélas, avec toi, je ne pourrais donc savoir
De ce qu’au delà de l’horizon on trouve ! »
Fit la reine fort lasse de ce vain bavoir.
D’un bruissant vrombir, des soldates l’approuvent.
Mais une nourrice osa, plus tard, ce bon mot
Qui fit le buzz à la ruche, chez les marmots :
« Quelque séjour où tu vives, que tu fréquentes,
Les choses marquantes, souvent, sont les manquantes ! »
Se présente au rapport devant sa mère et reine.
« Au lieu où tu allas, comment est le ciel ?
- Ni nuages ni vent, ma grande souveraine.
- Mais, ma fille, est-il bleu ? Est-il gris ? Est-il noir ?
- Je ne sais et ne peux retourner : il fait soir.
- Soit ! Toi qui vis ces prés, là-bas, qu’est-ce qu’ils offrent ?
- Peu de coquelicots et guère de bleuets.
- Mais pour le reste, du bon pollen pour nos coffres ?
- Je l’ignore mie. Je n’ai pas vu de genêts.
Peu de crocus. Point de lys,… ni de bruyères. »
Répond, en faisant sa sucrée, notre ouvrière.
« Hélas, avec toi, je ne pourrais donc savoir
De ce qu’au delà de l’horizon on trouve ! »
Fit la reine fort lasse de ce vain bavoir.
D’un bruissant vrombir, des soldates l’approuvent.
Mais une nourrice osa, plus tard, ce bon mot
Qui fit le buzz à la ruche, chez les marmots :
« Quelque séjour où tu vives, que tu fréquentes,
Les choses marquantes, souvent, sont les manquantes ! »
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