Moi qui aime qu’on m’acclame,
Ma vie parfois tourne au drame :
Ciel de grès et nues chagrin,
Le ciel qui tourne au grain
Hélas me déteint à l’âme :
Commencent les amalgames,
Entre humour gras et mots gros
Pour les grues qui, allegro,
Me traitent de groom infâme,
Et de leur amour m’affament.
Et s’il pleut alors je rame,
Tant je rétame et diffame :
À l’aune de mon cœur gris,
Au gré d’une foi aigrie,
Mes amitiés je détrame
Et qu’importe si l’on brame :
Je ne vois plus rien en grand,
Fat faisant un groin flagrant
À chacun et même aux dames
Dans tout ce que je déclame.
Et ce n’est là qu’une entame,
Il faut que je le proclame :
Je fais tout passer au grill,
Nuisible comme un négril,
Même si d’aucuns s’exclament,
Ma langue me devient lame,
Et fiel non miel, grog,…
On me fuit, tel un Balrog,
Personne ne me réclame :
C’est de mes pleurs le sésame !
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