Petite fable affable
Ça parle plus que ça ne se vautre
Entre bêtes de maison :
L’un pour faire taire l’autre
Fait ample livraison
D’arguments, de raisons et de preuves,
Débordant d’énergie comme un fleuve
Au saint nom de la Raison :
« Le Maître, conclut Toutou, me loge,
Me protège, me nourrit,…
Et, à peine, si devant l’horloge,
Du regard, je l’en prie.
Il m’est assistance, amour ou aide
Et en vérité, je te le dis :
L’Homme, m’est supérieur ; ce bipède
Est un dieu sans perfidie !
- Ton maître, fit le matou, me loge,
Parfois me sort, me nourrit,…
Alors qu’à chaque tour de l’horloge,
Mon regard n’est que mépris ;
Il me sert l’insigne bipède
Et ma vérité, je te la dis :
L’Homme, à la sottise sans remède,
M’a fait dieu… et à crédit ! »
Comme ces bêtes, chacun persiste
À nous imposer ses vues ;
La Vérité point n’existe :
Les faits, passés en revue,
À toutes les sauces s’accommodent
Vous prenant toujours au dépourvu !
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