Du babil céleste à l’oraison funeste,
Nous parcourons, pas à pas, prou lent ou preste ,
En aller sans retour, nos quatre saisons :
De ce printemps où fleurissent joies et peines,
À la ronde d’heurs d’été en déraison,
De l’automne où le sablier perd haleine
Jusqu’à l’hiver où le présent n’est plus fertile graine.
De la première heure aux jours derniers
Du terrestre séjour, doit-on le nier,
Nous escaladons, une à une, les marches
Des ans, à tâtons, à quatre pattes après,
Sur deux jambes ensuite, en fière démarche,
Et puis sur trois si l’on sait le temps d’après,
Menant à l’ultime palier du viret .
Du premier coup d’œil au dernier regard,
Nous poussons des portes sans égard, hagards
Ou prudents, fermons mal contents nos oreilles
Ou ouvrons notre esprit, en dansant sur le fil
Du temps, entre lumière au soleil pareille
Et ombres plus noires que nuit, face ou profil
D’une vie où le doutes nous est faufil.
De certitudes en questions, plus malhabiles
Et hésitants nous courons, nous échauffant la bile
Ou le rêve en sautoir, vers l’unique toujours
Qui s’impose à nos chemins, vaines impasses
Au cours de ces aiguilles qui sont l’ajour
D’une horloge qui fait que tout lasse et passe,
Où répit et repos n’ont plus guère d’espace…
Nous parcourons, pas à pas, prou lent ou preste ,
En aller sans retour, nos quatre saisons :
De ce printemps où fleurissent joies et peines,
À la ronde d’heurs d’été en déraison,
De l’automne où le sablier perd haleine
Jusqu’à l’hiver où le présent n’est plus fertile graine.
De la première heure aux jours derniers
Du terrestre séjour, doit-on le nier,
Nous escaladons, une à une, les marches
Des ans, à tâtons, à quatre pattes après,
Sur deux jambes ensuite, en fière démarche,
Et puis sur trois si l’on sait le temps d’après,
Menant à l’ultime palier du viret .
Du premier coup d’œil au dernier regard,
Nous poussons des portes sans égard, hagards
Ou prudents, fermons mal contents nos oreilles
Ou ouvrons notre esprit, en dansant sur le fil
Du temps, entre lumière au soleil pareille
Et ombres plus noires que nuit, face ou profil
D’une vie où le doutes nous est faufil.
De certitudes en questions, plus malhabiles
Et hésitants nous courons, nous échauffant la bile
Ou le rêve en sautoir, vers l’unique toujours
Qui s’impose à nos chemins, vaines impasses
Au cours de ces aiguilles qui sont l’ajour
D’une horloge qui fait que tout lasse et passe,
Où répit et repos n’ont plus guère d’espace…
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