La mer est grosse de rêves d’enfants.
Cette mer-là est toute de tropiques
Et d’horizons aux vents ébouriffants,
Où se vivent tous les songes épiques
Que l’on fait parfois à trop regarder
Le bleu du ciel, à trop cafarder…
Les bateaux tracent des sillons d’écume
À labourer sans cesse tous ces flots,
Semant quelques cales pleines d’agrumes
Et de grumes, d’épices en ballots,
Moissonnant des grains déchirant les voiles,
Et engrangeant des brillements d’étoiles…
Car les souffles sont pleins de rires d’enfants,
Qu’ils courent, vous caressent ou tempêtent ;
Ils jouent du buccin ou de l’olifant
Comme on le fait parfois d’une trompette,
Cornant aux nues, déchirant les cieux,
Balayant, apostrophant les dieux…
On sait que là, sans fin, les fils d’Éole
Sont chargés de parfums de ces ailleurs
Où le regard jamais ne s’étiole,
S’embrasant, ne voyant que le meilleur
Où qu’il se perde un peu, où qu’il se pose,
Dans cette nouveauté qu’a toute chose…
Cette mer-là est toute de tropiques
Et d’horizons aux vents ébouriffants,
Où se vivent tous les songes épiques
Que l’on fait parfois à trop regarder
Le bleu du ciel, à trop cafarder…
Les bateaux tracent des sillons d’écume
À labourer sans cesse tous ces flots,
Semant quelques cales pleines d’agrumes
Et de grumes, d’épices en ballots,
Moissonnant des grains déchirant les voiles,
Et engrangeant des brillements d’étoiles…
Car les souffles sont pleins de rires d’enfants,
Qu’ils courent, vous caressent ou tempêtent ;
Ils jouent du buccin ou de l’olifant
Comme on le fait parfois d’une trompette,
Cornant aux nues, déchirant les cieux,
Balayant, apostrophant les dieux…
On sait que là, sans fin, les fils d’Éole
Sont chargés de parfums de ces ailleurs
Où le regard jamais ne s’étiole,
S’embrasant, ne voyant que le meilleur
Où qu’il se perde un peu, où qu’il se pose,
Dans cette nouveauté qu’a toute chose…
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