Petite fable affable
Il n’y a point de héros pour son valet de chambre !
Sous un soleil aux chauds rayons de miel et d’ambre,
Un gros dindon allait avec son page, un faisan.
Fiers comme des coqs et, las, cons comme des poules.
L’un bâfrant comme un bon moine bien pesant
Et l’autre oiseau éclusant comme un templier maboule.
Lassés de leur cour, ils partaient pour quelque sous-bois
Où un bon cerf donnait souventesfois de la voix.
Ce noble et grand seigneur, tout en cors et en ramure,
Les accueillit en leur avouant dans un murmure
Que lui-même se cherchait un pâtis plus gras
Quoiqu’étant, excusez du peu, mathusalémique.
De sa voix de rogomme, il évoqua ses ingrats
Sujets et leur mémoire des plus anémiques
Rêvant de lui faire le coup du Père François,
Tant son bon règne ici-bas parait-il les déçoit.
Ils surent qu’ils lui avaient déclaré, naguère,
Une guerre picrocholine, tous ces grégaires.
Nos oiseux se proposèrent lors de servir ce roi
Malmené : le gros dindon serait son majordome
Et son compère premier valet, à bon droit.
Ils servirent, dociles, tous deux, comme un seul homme,
Ce trône vacillant qui risquait, tantôt, la casse
Mêlant à celle du cerf leurs voix de mélécasse.
Ce souverain en sortit-il plus grand et plus fort ?
Point du tout. Nos factotums, dans leur neuf confort,
Tout en paraissant laquais de ce pouvoir fragile
Qui voulait les faire, en vain, ministres, bientôt
Apprirent plus de mille secrets que ces agiles
Comploteurs utilisèrent à dessein au château
Et surtout au sein des séditieux qui s’opposent
À leur maître et, sous peu, et sans mal, las, le déposent…
Sous un soleil aux chauds rayons de miel et d’ambre,
Un gros dindon allait avec son page, un faisan.
Fiers comme des coqs et, las, cons comme des poules.
L’un bâfrant comme un bon moine bien pesant
Et l’autre oiseau éclusant comme un templier maboule.
Lassés de leur cour, ils partaient pour quelque sous-bois
Où un bon cerf donnait souventesfois de la voix.
Ce noble et grand seigneur, tout en cors et en ramure,
Les accueillit en leur avouant dans un murmure
Que lui-même se cherchait un pâtis plus gras
Quoiqu’étant, excusez du peu, mathusalémique.
De sa voix de rogomme, il évoqua ses ingrats
Sujets et leur mémoire des plus anémiques
Rêvant de lui faire le coup du Père François,
Tant son bon règne ici-bas parait-il les déçoit.
Ils surent qu’ils lui avaient déclaré, naguère,
Une guerre picrocholine, tous ces grégaires.
Nos oiseux se proposèrent lors de servir ce roi
Malmené : le gros dindon serait son majordome
Et son compère premier valet, à bon droit.
Ils servirent, dociles, tous deux, comme un seul homme,
Ce trône vacillant qui risquait, tantôt, la casse
Mêlant à celle du cerf leurs voix de mélécasse.
Ce souverain en sortit-il plus grand et plus fort ?
Point du tout. Nos factotums, dans leur neuf confort,
Tout en paraissant laquais de ce pouvoir fragile
Qui voulait les faire, en vain, ministres, bientôt
Apprirent plus de mille secrets que ces agiles
Comploteurs utilisèrent à dessein au château
Et surtout au sein des séditieux qui s’opposent
À leur maître et, sous peu, et sans mal, las, le déposent…
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