Drapés de mousses, les rochers affleurent
Sur le revers d’une colline qui bossue
Mon vert piémont qui, parfois, fleure
Boutons et bourgeons en parfums cossus.
Pour faire plaisir aux fils de Diane,
Là, sournois, se cache un tout petit bois
À l’orée masquée, drapée de lianes
De lierres égarant cors et abois.
Une nappe herbue à la pause invite,
Au bout d’un chemin à peine dessiné,
Que les genêts et ajoncs évitent,
Que brodent bruyères où badiner.
Il est le royaume des ornières
Par les pluies emplies ou ravinées ;
Il est le paradis des fondrières
Où coassent quelques voix avinées
Qui habitent ces eaux-là aux boues poisseuses
Et ne seront, d’aventure, dérangées
Que par le vent du Nord aux broussailleuses
Humeurs heurtant les arbres dérangés.
Brindilles et pierrailles sont reines
De cette sente aux flaques bouillonnées.
Par les roches rugueuses point d’arène,
Juste les taches rouillées de lichen nées
De l’humidité là par trop présente,
Lèpre en ces lieux, squames de peaux
Vêtant le cuir gris de ces gisantes
Rocailles comme lambeaux d’oripeaux.
Là, cette esquisse de forêt m’espère
Et m’attend pour que, seul, je pose des mots
Sur les airs qu’elle me souffle. Ce repaire
Sait, dessous sa ramée et ses rameaux,
Mes rimes arrimer aux cœur de ces Muses
Que je courtise le nez à la feuillée,
Feuillets veinés de fils de phrases qu’usent
Les pierres rompues où croît l’œillet.
Les halliers projettent des branches
Gourmandes aux pousses vert-de-grisées
Alors que plantes, germées à la franche
Marguerite, poussent, épuisées.
Mais les ergots épineux des ronces
Et les griffes crochues arrêtent pas
Et regards de qui, prou perdu, s’enfonce
Plus avant en quête de verts appâts.
Ils dérobent, par soufflets ou égratignures,
Cette solitude n’aimant pas, chenue,
Être surprise, toute à sa verdure,
En déshabillé, par un inconnu…
Sur le revers d’une colline qui bossue
Mon vert piémont qui, parfois, fleure
Boutons et bourgeons en parfums cossus.
Pour faire plaisir aux fils de Diane,
Là, sournois, se cache un tout petit bois
À l’orée masquée, drapée de lianes
De lierres égarant cors et abois.
Une nappe herbue à la pause invite,
Au bout d’un chemin à peine dessiné,
Que les genêts et ajoncs évitent,
Que brodent bruyères où badiner.
Il est le royaume des ornières
Par les pluies emplies ou ravinées ;
Il est le paradis des fondrières
Où coassent quelques voix avinées
Qui habitent ces eaux-là aux boues poisseuses
Et ne seront, d’aventure, dérangées
Que par le vent du Nord aux broussailleuses
Humeurs heurtant les arbres dérangés.
Brindilles et pierrailles sont reines
De cette sente aux flaques bouillonnées.
Par les roches rugueuses point d’arène,
Juste les taches rouillées de lichen nées
De l’humidité là par trop présente,
Lèpre en ces lieux, squames de peaux
Vêtant le cuir gris de ces gisantes
Rocailles comme lambeaux d’oripeaux.
Là, cette esquisse de forêt m’espère
Et m’attend pour que, seul, je pose des mots
Sur les airs qu’elle me souffle. Ce repaire
Sait, dessous sa ramée et ses rameaux,
Mes rimes arrimer aux cœur de ces Muses
Que je courtise le nez à la feuillée,
Feuillets veinés de fils de phrases qu’usent
Les pierres rompues où croît l’œillet.
Les halliers projettent des branches
Gourmandes aux pousses vert-de-grisées
Alors que plantes, germées à la franche
Marguerite, poussent, épuisées.
Mais les ergots épineux des ronces
Et les griffes crochues arrêtent pas
Et regards de qui, prou perdu, s’enfonce
Plus avant en quête de verts appâts.
Ils dérobent, par soufflets ou égratignures,
Cette solitude n’aimant pas, chenue,
Être surprise, toute à sa verdure,
En déshabillé, par un inconnu…
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