Homme paisible à la voiture féroce,
Entouré d’incapables, de cons, de rosses,
Tu cours la ville sans cesse et sans objet
Et t’ennuies partout parce que c’est l’usage
Pour un homme de ton rang et de ton âge,
Ne voyant, ici et là, que “coûts”, “budget”,…
Pour des congés aux dates de circonstance
Et pour des raisons de pure convenance
Tes rêves resteront de vagues projets
Et les espérances nées dans ta jeunesse
Des utopies sans fondement ni finesse
Ou des vers seulement dignes de rejet.
Dans l’étroit et froid désert des apparences
Où les barres rampent et les tours s’élancent,
Ta vie se résume en routes et trajets
Même si, sans vrai besoin, tu te reposes
Aux heures décrétées comme étant “de pause” :
Toi, « libre citoyen », tu n’es que sujet !
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