Petite fable affable
Un sapajou, pour fuir l’anaconda
Et surtout la cruelle panthère noire,
Ce gros chat, tout en griffes, qui grimpe haut
Et jamais n’épargne aucune tour d’ivoire
En cette forêt verte où jacarandas
Et ébéniers roses posent de coquettes
Couleurs, montait de liane en branche drue
Toujours plus vite et plus haut à la conquête
De la canopée, à l’abri des intrus.
Une fois au sommet, le singe eut une surprise…
Alors qu’il savourait sa victoire, un cri strident
Fendit l’air et il s’envola, belle prise !,
Dans les serres d’une harpie habitant
Les hauteurs qui lui dit, du ton féroce
Qui fait sa réputation ici-bas :
« Je ne voudrais pas, là, te chercher des crosses
Mais tu aurais du réfléchir, amas d’abats :
“Toutes les précautions que l’on prend
À se prémunir d’un péril ne doit pas faire
Oublier qu’il en est, las, d’aussi pressants
Qui pourraient nous emporter et nous défaire !” »
Et surtout la cruelle panthère noire,
Ce gros chat, tout en griffes, qui grimpe haut
Et jamais n’épargne aucune tour d’ivoire
En cette forêt verte où jacarandas
Et ébéniers roses posent de coquettes
Couleurs, montait de liane en branche drue
Toujours plus vite et plus haut à la conquête
De la canopée, à l’abri des intrus.
Une fois au sommet, le singe eut une surprise…
Alors qu’il savourait sa victoire, un cri strident
Fendit l’air et il s’envola, belle prise !,
Dans les serres d’une harpie habitant
Les hauteurs qui lui dit, du ton féroce
Qui fait sa réputation ici-bas :
« Je ne voudrais pas, là, te chercher des crosses
Mais tu aurais du réfléchir, amas d’abats :
“Toutes les précautions que l’on prend
À se prémunir d’un péril ne doit pas faire
Oublier qu’il en est, las, d’aussi pressants
Qui pourraient nous emporter et nous défaire !” »
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