Certes, je regarde les nues
Mais leur préfère le corps nu,
Habillé d'ombres, d'ingénues
Aux charmes généreux, charnus.
Cet aveu paraît malvenu,
Ou saugrenu,
Je goûte aussi ces survenues
Au corps menu,
Dévêtues, offertes aux nues.
C'est beau, un corps sans retenue.
Celui de ma Belle, connu
Certes, aux formes maintenues,
Celui, aussi des inconnues
Détendues, aux courbes ténues.
Suis-je chenu
Devenu, d'aimer peaux grenues
Jusqu'au ténu
Et fille aux poses convenues ?
Est-ce un maladie reconnue ?
Mal biscornu ?
Ce serait, là, déconvenue
En continu !
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