Petite fable affable
« À soleil faillant, soyez à la maison ! »
Avait répété Madame musaraigne
À ses petits garçons, non sans raison
Car, avec la suie de la nuit, vient le règne
Des prédateurs, bêtes à plumes de tout poil.
Si les enfants écoutent, c’est proverbial,
Ils n’entendent, trop souvent, que ce qu’il veulent.
Pris par leurs jeux, hélas, Jacquot et Jeannot
N’ont pas vu venir la brune ouvrant sa gueule.
Ils rentrent tard. Se pressent. Courent, penauds,
Affolés par les ombres qui se boursouflent
Et l’aile frôleuse des oiseaux de proie,
Effrayés par les cris provenant des bois ;
Frissonnants au bruit de leur pas, de leur souffle,
Ils fuient jusqu’au vent chahutant les cieux ;…
Ils sont chez eux. Ouf !… Houf !… Les guettent deux yeux.
Qui se pense arrivé, et qu’en ce bas monde,
Plus rien ne l’atteindra, sait-il ce qui le fonde ?
Avait répété Madame musaraigne
À ses petits garçons, non sans raison
Car, avec la suie de la nuit, vient le règne
Des prédateurs, bêtes à plumes de tout poil.
Si les enfants écoutent, c’est proverbial,
Ils n’entendent, trop souvent, que ce qu’il veulent.
Pris par leurs jeux, hélas, Jacquot et Jeannot
N’ont pas vu venir la brune ouvrant sa gueule.
Ils rentrent tard. Se pressent. Courent, penauds,
Affolés par les ombres qui se boursouflent
Et l’aile frôleuse des oiseaux de proie,
Effrayés par les cris provenant des bois ;
Frissonnants au bruit de leur pas, de leur souffle,
Ils fuient jusqu’au vent chahutant les cieux ;…
Ils sont chez eux. Ouf !… Houf !… Les guettent deux yeux.
Qui se pense arrivé, et qu’en ce bas monde,
Plus rien ne l’atteindra, sait-il ce qui le fonde ?
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