Petite fable affable
Ça s’invective sur le sentier.
Un bousier et un bélier s’accrochent
En mots bien sentis, gros et entiers.
L’ovin a des petits yeux tout croches ;
La petite bête, une voix moche.
« Ôte-toi de là, vil paresseux,
Je me dois d’aller couvrir mes belles !
- Laisse-moi passer, vil crasseux !
- Tu morgues mon suint, vain rebelle ?…
C’est sueur de travailleur, Pisseux !
- Oh, quel labeur !… Faire agneau et laine.
- Prendras-tu jamais autant de peine ?!
- Gaffe : prends-le de moins haut, Mon Grand !
- Sois moins bas, futile irrévérent !
- Pas avec les butors qui m’indignent !
- Je sers, moi… Et toi, insecte insigne ?!
- Toi, tu ne sais que braire et brouter…
Sans moi, tu irais les pieds crottés !
Ne juge pas inutile ou couleuvre
Celui dont tu ne sais travail ni œuvre. »
Un bousier et un bélier s’accrochent
En mots bien sentis, gros et entiers.
L’ovin a des petits yeux tout croches ;
La petite bête, une voix moche.
« Ôte-toi de là, vil paresseux,
Je me dois d’aller couvrir mes belles !
- Laisse-moi passer, vil crasseux !
- Tu morgues mon suint, vain rebelle ?…
C’est sueur de travailleur, Pisseux !
- Oh, quel labeur !… Faire agneau et laine.
- Prendras-tu jamais autant de peine ?!
- Gaffe : prends-le de moins haut, Mon Grand !
- Sois moins bas, futile irrévérent !
- Pas avec les butors qui m’indignent !
- Je sers, moi… Et toi, insecte insigne ?!
- Toi, tu ne sais que braire et brouter…
Sans moi, tu irais les pieds crottés !
Ne juge pas inutile ou couleuvre
Celui dont tu ne sais travail ni œuvre. »
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