D’après Le Noël de la rue (H. Contet & M. Heyral)
chanté, jadis, par Edith Piaf
En notre siècle m’as-tu vu
On ne voit plus ceux qui vont nus
Notre monde est un paradis
Dont Noël est l’Eden, sans dédit…
Le Noël que j’ai vu
Est sans neige et sans vent…
Celui que j’ai vu
Fait pleurer des enfants
Qui, sans jeux et sans joie,
Là, devant les vitrines,
Sont transis par le froid.
Ce sont cousins, cousines,
Petits du genre humain
Mais perdants… Des perdants
Qui n’auront, las, rien
De ce qu’ils voient de loin…
Mais perdants… Des perdants
Qui n’auront, las, rien
De ce qu’ils voient de loin…
Car moi je les ai vus,
En plein cœur de l’hiver,
Allant à peine couverts,
Ces gamins de la rue
Tremblants de tous leurs os,
Dans un squat à clodos,
Ne mangeant presque plus
Et tout à plein perdus…
En plein cœur de l’hiver,
Allant à peine couverts,
Ces gamins de la rue
Tremblants de tous leurs os,
Dans un squat à clodos,
Ne mangeant presque plus
Et tout à plein perdus…
Le Noël que j’ai vu
Est sans neige et sans vent…
Celui que j’ai vu,
Est celui d’enfants
Aux parents jà absents
Ou piqués et livides,
De migrants se cherchant,
De gens aux poches vides,…
Tous ceux qu’on ne voit pas
En marchant, achetant
Pour d’autres enfants, rois,
Et fêtés à bon droit…
Le Noël que j’ai vu
C’est le mépris de vies,
Consciences endormies,
Égoïsmes entendus,…
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