Au beau milieu de ce vallon coulait une source
Où je venais seul me désaltérer matin et soir,
M’abreuvant fort à ses perles comme on se ressource,
Lesquelles devenaient rosée au repoussoir
D’heures et d’un temps qui ne savaient que faire la course.
Arrosé de ses gouttes dont, là, je lapais l’eau
Sans vergogne. À peine désoiffé, sur la mousse
Humide qui la parait, Ah, l’enivrant tableau !,
Je m’aparessais peu, un sourire à la frimousse,
Et y coqueliquais labourant prou le daleau.
Mais dans ce beau val ne ruisselle hélas plus goutte.
Se mouiller de tous ses parfums et s’humecter
De son nectar n’est plus que souvenir. Et je doute
Même de ses souvenirs qui jaillissent, affectés
À l’évoquer, du puits d’une mémoire en déroute.
Où je venais seul me désaltérer matin et soir,
M’abreuvant fort à ses perles comme on se ressource,
Lesquelles devenaient rosée au repoussoir
D’heures et d’un temps qui ne savaient que faire la course.
Arrosé de ses gouttes dont, là, je lapais l’eau
Sans vergogne. À peine désoiffé, sur la mousse
Humide qui la parait, Ah, l’enivrant tableau !,
Je m’aparessais peu, un sourire à la frimousse,
Et y coqueliquais labourant prou le daleau.
Mais dans ce beau val ne ruisselle hélas plus goutte.
Se mouiller de tous ses parfums et s’humecter
De son nectar n’est plus que souvenir. Et je doute
Même de ses souvenirs qui jaillissent, affectés
À l’évoquer, du puits d’une mémoire en déroute.
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