Rose de Chine saupoudrée de lumière,
Un hibiscus tend haut au divin soleil
Ses corolles drapées, de coutumière
Façon, se défroissant après sommeil.
Le pistil arrogant, long stylet, grave
L’éclat vif de sa propre gloire en vers
Qui s’arabesquent au ciel dont il brave
L’azur inondant jà notre univers.
Ce calame nous griffonne un poème,
À l’encre de la nuit et de l’été,
Qui chante les aubes un peu bohèmes
Et l’aurore tout en suavité,
Donnant de soie, comme parfois on s’offre
Sans retenue, au large de ces vents
Qui chantent tous les parfums pris au coffre
D’un temps sachant ses derniers levants.
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