À l'océan des Jill & John de France et de Navarre
Sous vos averses de vil mépris
Et les déluges de hausses des prix,
Trente années d’ondées de réformes
Iniques et de droits qu’on déforme
Ont gonflé de mécontentement
Des ruisseaux devenus torrents,
Alimenté d’indicibles colères
D’eaux que vous n’avez su écouter,
Que de vous, vous avez dégoûtées
À tant flouer tout ce populaire
Dont l’avenir est crépusculaire…
Aujourd’hui, grossissent des fleuves
De révolte sur lesquels les coups pleuvent,
Comment cette crue vous a surpris ?
Comment auriez-vous donc compris
Cette plèbe ignorée qui se fâche
Et ne veut pas mourir à la tâche ?
Vos flics comprendront-ils un beau jour
Qu’ils sont comme ces gens qu’il traquent
À la ville et aux champs, qu’ils matraquent
Alors qu’ils seront, comme toujours
Privés, comme eux, de vos beaux jours ?
L’inondation a brisé la digue
Que vous avez fissurée, prodigues
En passe-droits et démagogie,
D’immunités en « pédagogies»,
De népotisme en clientélisme,
Emportant tous les idéalismes
Et le barrage du compromis,
De consensus ameubli, lâche :
La misère coule, sans relâche,
Et nous noie, on y est tous promis
Avec vos choix en Économie.
On voit vos bénéfs, on sait vos salaires,…
Ils sont pour maintenant, s’accélèrent,
Quand l’espoir d’un mieux, à demi,
Nous est à demain toujours remis.
Vous avez nourri, avec science,
Notre longue et sage patience
Que vous croyiez soumise apathie,
De flots furieux, de boue, d’écume,…
Sali l’encre coulant de ma plume
Qui vous crie que, pour vous, la partie
Est finie : comptez vos abattis !
Vos cieux ne seront plus qu’orages
Et sous mille tonnerres de rage
Se mouvront vos mers d’intranquillité
Car nos rus de précarité
Font vos rues jacqueries, violence,…
Finis les bons mots qu’on nous balance :
« Qui veut bosser n’a qu’à traverser
La rue… », « Si l’essence t’est trop chère
Achète une nouvelle auto’, Peuchère ! »
Les « Gaulois » vont vous renverser !
Les « fainéants » sont tsunami annoncé !
Et les déluges de hausses des prix,
Trente années d’ondées de réformes
Iniques et de droits qu’on déforme
Ont gonflé de mécontentement
Des ruisseaux devenus torrents,
Alimenté d’indicibles colères
D’eaux que vous n’avez su écouter,
Que de vous, vous avez dégoûtées
À tant flouer tout ce populaire
Dont l’avenir est crépusculaire…
Aujourd’hui, grossissent des fleuves
De révolte sur lesquels les coups pleuvent,
Comment cette crue vous a surpris ?
Comment auriez-vous donc compris
Cette plèbe ignorée qui se fâche
Et ne veut pas mourir à la tâche ?
Vos flics comprendront-ils un beau jour
Qu’ils sont comme ces gens qu’il traquent
À la ville et aux champs, qu’ils matraquent
Alors qu’ils seront, comme toujours
Privés, comme eux, de vos beaux jours ?
L’inondation a brisé la digue
Que vous avez fissurée, prodigues
En passe-droits et démagogie,
D’immunités en « pédagogies»,
De népotisme en clientélisme,
Emportant tous les idéalismes
Et le barrage du compromis,
De consensus ameubli, lâche :
La misère coule, sans relâche,
Et nous noie, on y est tous promis
Avec vos choix en Économie.
On voit vos bénéfs, on sait vos salaires,…
Ils sont pour maintenant, s’accélèrent,
Quand l’espoir d’un mieux, à demi,
Nous est à demain toujours remis.
Vous avez nourri, avec science,
Notre longue et sage patience
Que vous croyiez soumise apathie,
De flots furieux, de boue, d’écume,…
Sali l’encre coulant de ma plume
Qui vous crie que, pour vous, la partie
Est finie : comptez vos abattis !
Vos cieux ne seront plus qu’orages
Et sous mille tonnerres de rage
Se mouvront vos mers d’intranquillité
Car nos rus de précarité
Font vos rues jacqueries, violence,…
Finis les bons mots qu’on nous balance :
« Qui veut bosser n’a qu’à traverser
La rue… », « Si l’essence t’est trop chère
Achète une nouvelle auto’, Peuchère ! »
Les « Gaulois » vont vous renverser !
Les « fainéants » sont tsunami annoncé !
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