Petite fable affable
Après Le geai paré des plumes du paon, Livre IV, fable 9
Après Le geai paré des plumes du paon, Livre IV, fable 9
Le peuple des paons avait tranché, sage :
Un voleur ça paie, a coda,
Que ce soit un des leurs, un geai ou un panda.
Il ne voulaient, dans leurs parages,
D’aucun crime impuni. Comment ?! Thémis flouée,
Bernée, bluffée par un roué ?!
Grand, petit larcin, fort menu fretin, qu’importe :
Droit et loi ne sont pas jouets !
Un beau jour, une pie se porte
Vers eux. Bonne taille, belle mise, œil qui luit
Et du bagout… Elle séduit. Et il s’ensuit
Un pillage des moins sommaires
Sans qu’on lui dise mot : ils sont nus à la nuit !
Grivèlerie paie moins qu' « affaires »…
Il ne voulaient, dans leurs parages,
D’aucun crime impuni. Comment ?! Thémis flouée,
Bernée, bluffée par un roué ?!
Grand, petit larcin, fort menu fretin, qu’importe :
Droit et loi ne sont pas jouets !
Un beau jour, une pie se porte
Vers eux. Bonne taille, belle mise, œil qui luit
Et du bagout… Elle séduit. Et il s’ensuit
Un pillage des moins sommaires
Sans qu’on lui dise mot : ils sont nus à la nuit !
Grivèlerie paie moins qu' « affaires »…
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