D’après Cachaça mecanica de Erasmo & Roberto Carlos
Tout affalé pendant des heures
Dessus sa table,
On n’sait s’il rit ou bien s’il pleure.
Il est affable :
Il cause de lui, de ses ennuis
Et de sa femme ;
Il fait du bruit, parfois il crie,
Puis il réclame
Un autre verr’, un vieil ami,
Moins de silence.
Il vit du vent, l’oeil endormi
D’indifférence,
D’un autre verr’, de ses amis,
Loin du silence,
Tout affaissé pendant des heures
Devant sa table.
On n’sait s’il rit ou bien s’il pleure,
Il est affable,
Car ce café c’est sa maison,
Ses habitudes,
Où viv’ ensembl’ sa déraison,
Sa solitude,
Plein d’autres verr’, de vieux amis,
Et son silence.
On n’l’plaint pas quand il vomi
Sur l’assistance
Qu’un autre verr’ vaut un ami,
Tue le silence.
Tout effondré après des heures
Dessus sa table,
De trop d’ verr’, de trop d’amis
Et trop d’silences.
Tout jour ouvrable,
Jusqu’à pas d’heure,
Il s’est promis,
Avec constance,
Verr’ et demis.
Tout affalé
Dessus sa table,
Tout affaissé
Devant sa table,
Il est affable
Nous dit ses fables,
Il cause de lui,
De ses ennuis,…
Un autre verr’, un vieil ami,
Ou du silence,
C’est reparti le tsunami
De truculences,
« Un autre verr’, mes bons amis,
Foin du silence ! »
Jusqu’à c’que vien’ un’ boulimie
De somnolence
Plus d’autre verr’ et plus d’ami,
Que du silence.
Il rêvasse, sans atonie,
Tout d’innocence,
D’un autre verr’, d’un vieil ami,
Ou de silences,
De bonhomie, d’économies
Et d’indolence.
Tout jour ouvrable,
Jusqu’à pas d’heure,
Il s’est promis,
Avec constance,
Verr’ et demis.
Un autre verr’, mes vieux amis,
Pas de silence.
Un autre verr’, mes bons amis,
Loin du silence…
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