Petite fable affable
« À son venin, on connaît la bête ! »
Disaient les Anciens.
Un gros crapaud buffle, forte tête,
Ennuie tous les siens.
Avec son humeur toujours infecte,
Hautain et lointain,
Il sait dire ce qui vous affecte.
Tuer ce cador ?
On y songe… Il plonge à la nageoire
D’un poisson qui dort.
C’est un silure tout en mâchoires.
Pour sauver sa peau,
Il saute et réveille un serpent, foutre !,
Aimant les crapauds.
Il se croyait sauf en passant outre ;
Le prend Caïman :
« Crapaud, à trop fuir un danger on tombe,
Dit-il calmement,
Sur un péril qui, lui, las, vous plombe ! »
Disaient les Anciens.
Un gros crapaud buffle, forte tête,
Ennuie tous les siens.
Avec son humeur toujours infecte,
Hautain et lointain,
Il sait dire ce qui vous affecte.
Tuer ce cador ?
On y songe… Il plonge à la nageoire
D’un poisson qui dort.
C’est un silure tout en mâchoires.
Pour sauver sa peau,
Il saute et réveille un serpent, foutre !,
Aimant les crapauds.
Il se croyait sauf en passant outre ;
Le prend Caïman :
« Crapaud, à trop fuir un danger on tombe,
Dit-il calmement,
Sur un péril qui, lui, las, vous plombe ! »
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