Petite fable affable
Dans les plaines du Grand Ouest
Courent des poneys sauvages,
Loin du bât, de l’esclavage,…
La liberté pour tout lest.
Wiiney est de cette horde.
Doux, calme et obéissant
Comme s’il avait la corde
Passée au cou en naissant.
Ses frères d’âge, en leur bande,
Le moquent et le conspuent,
Le briment, jamais repus
De leurs jeux, leur sarabande,…
Jusqu’au matin où leur trot
De mal et de mots à faire
Devint galop. C’en fut trop !
Là, tous, ils eurent affaire
À un fou qui, seul, sans geindre,
Mit au pas ces imbéciles.
Le cheval le plus docile
N’est jamais le moins à craindre.
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