Petite fable affable
Jeune bec qui sait la faim
mange de tout à la fin !
Un moineau, de peu éclos,
Maudissait ses sort et lot
N etrouvant jamais de grains
À gloutir, qui soit sur brin,
Bel et beau comme il aimait :
Celui-ci c’était bon mais…
Celui-là pas trop mal si…
Il jeûna avec ses scies
Ne trouvant rien de parfait
Pour apaiser, dans les faits,
La faim qui le tenaillait
Tant il jaugeait, pinaillait,…
Jusqu’à ce qu’il n’en put mais.
Là, foin de “si”, fi de “mais” :
Il avala des cailloux,
Du chardon comme un voyou,
Limaille et bren de bourrin,
Limaille et fil de gros-grain,…
Fiston, à tout méjuger
Et redire à tout sujet,
Las, on s’abaisse en deça
De ce qu’on voulait pour soi :
« L’inacceptable » est bien bon,
« L’intolérable » un bonbon !
« L’intolérable » un bonbon !
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