« Je sais ce que je vaux, et crois ce qu'on m'en dit. » P. Corneille (1606-1684)
Moi, je vous l’avoue, partout, les miroirs siamois comme, au reste, tous mes chapeaux moirés me sont trop petits, les fripons…
Les moisies qui offrent à la chirurgie archéologique les vertiges de la rénovation des vestiges et tous ces égoïstes si moignons qui ne pensent jamais à moi, en me voyant, s’écrient: « Mon Dieu ! ». Je n’atermoie pas, étant resté simple, et leur réponds : « Enchanté !… Moi, je suis resté moi ! ». Car quoique très effacé, pourquoi le taire, je possède toutes les qualités. Aussi, le moindre jaloux intéressé, moine ou moineau, ose me prétendre immodeste. À mon avis, bien des autistes égotistes et autres blasés en blazers se montent le cou et se haussent du col dans ce bas-monde dont ils se croient le centre mais, Grands Dieux, pas moi… Ne m’arrivant pas à la cheville - entre nous, j’en atteste sans conteste ! - cette conspiration des egos, geste agreste d’individus à liste ne sachant pas rester chez soi dans la soie de leur quant-à-soi, ma foi, me charmoie bien des fois mais ne me crée point d’émoi.
Car Narcisse est rond et néanmoins fort preste comme modestement, votre pauvre serviteur l’est. Oui, l’ensemble de ces autolâtres ins et autres Castristes, concubins tirant la couverture moite à eux comme tous les égaux sans trique, n’est qu’un chœur de sans-cœur qui larmoie comme chamois à mon endroit. Aussi, fi des débris qui se ruinent pour avoir de beaux restes et foin des égoïstes qui préfèrent toujours mirer leur nombril plutôt qu’admirer mon humble personne et qui, en me voyant, s’écrient : « Mon Dieu ! ». Au fil des mois, j’ai appris à leur répondre, moi, l’unique, : « Amis, appelez moi donc par mon nom : je suis resté modeste ! ». Car charité bien ordonné commence par moi-même… et je ne suis pas du genre à faire mes moissons à moitié, moi !
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