Cycle toulousain
Alors que là s’endort la ville
Dans un air frais et immobile,
Avec les mangeurs de jambon,
Les jeunes comme les barbons,
Par les rues où ça roule et raisonne,
Arnaud Bernard râle, discute et résonne
Le temps d’un repas de quartier,
Pour les quenottes, les dentiers.
On goûte, on apprend, on partage,…
On découvre Oran ou le Tage,
On fait sortir le moribond ;
On accueille le vagabond.
On s’attable voisins, à la nappe couverte ;
On se découvre amis même avant la desserte,
Le temps d’un repas de quartier,
À parler astuce et métier.
Sous le feu froid des réverbères,
Accent berbère ou bien ibère,
Au brasier central des idées,
Sur la place au ventre évidé,
Esprit qui virevolte et cœur qui se survolte,
Arnaud Bernard récolte des vents de révoltes,
Le temps d’un repas de quartier,
Alors que tout n’est que chantiers.
Entre pluies et plaies de paroles,
Entre cassole et casseroles,
Dans une moisson de boissons,
Entre poissons et calissons,
Les murs rose brique, en échos colériques
Et chants oniriques, sonnent d’échos lyriques,
Le temps d’un repas de quartier,
Tinte, verre de l’amitié !
Alors que là s’endort la ville
Dans un air frais et immobile,
On fait sortir le moribond,
On accueille le vagabond,…
Esprit qui virevolte et cœur qui se survolte,
Arnaud Bernard récolte des vents de révoltes,
Le temps d’un repas de quartier,
Pour les quenottes, les dentiers,
Alors que tout n’est que chantiers…
Le temps d’un repas de quartier,
Où parler astuce et métier,
Tinte verre de l’amitié…
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